À Poitiers, la Maison des Adolescents et des Jeunes Adultes de la Vienne (MDAJA 86) s’est dotée d’un dispositif d’accueil itinérant.
Dans le but d’apporter à l’ensemble des jeunes en difficulté du territoire un accompagnement social ou médical approprié, une démarche « d’aller vers » a été mise en place grâce à un ancien car scolaire réaménagé, soutenue par la Fondation Transdev.

Quelques chiffres…
2,6k jeunes accueillis dans le Picta’Bus dès la première année
39 ateliers collectifs organisés en 2023 dans les établissements d’enseignement et les missions locales
Le projet
Résultats et impact
Avec un équipage composé de deux éducateurs spécialisés, dont l’un est aussi chauffeur du bus, et d’une psychologue, Picta’Bus visite en alternance tous les 15 jours les quatre territoires ruraux de la Vienne. Deux modes d’intervention sont mis en œuvre. Avec l’Open’Bus, les bénéficiaires sont accueillis à Châtellerault, Civray, Loudun ou Montmorillon, où des permanences sont assurées deux mercredis et jeudis chaque mois. Comme à Picta’Dom, l’accès est libre, gratuit et anonyme., la parole sans tabou ni stigmatisation. À côté de ces tournées régulières, le Picta’Bus organise, en concertation avec les acteurs locaux et à des fins d’information ou de prévention, des ateliers collectifs dans les collèges et lycées, les missions locales, les MJC ou autres lieux fréquentés par le jeune public.

Pourquoi la mobilité sociale ?
« Parallèlement au soutien financier de la Fondation, nos collaborateurs des centres techniques de Poitiers et Châtellerault ont mobilisé leurs savoir-faire pour que Picta’Bus puisse voir le jour. Nous avons fourni le véhicule, puis nous avons accompagné l’équipe de la Maison des ados pendant près d’une année afin de concevoir le projet avec un carrossier et le réaliser. Au démarrage, le bus a été conduit par nos chauffeurs, avant qu’un équipier soit en mesure de reprendre le volant. »
« Notre rôle consiste à faire passer des messages de prévention et à repérer les jeunes les plus à risque de développer des souffrances graves ou des addictions. L’objectif est d’intervenir le plus tôt possible pour les orienter, si nécessaire, vers un parcours de soins adapté. Les adolescents vivent les choses très intensément et ils peuvent très vite aller très mal, mais ils ont aussi une capacité à mobiliser rapidement leurs ressources lorsqu’ils sont écoutés et entendus. Grâce au bus, nous pouvons toucher ceux qui sont le plus loin de toute forme de prévention et d’information. »
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