Accompagner des personnes handicapées après un accident dans leur parcours de reconstruction physique, psychologique et sociale, c'est l'objectif que s'est fixé à Grenoble l'association Comme les autres.
Devenir handicapé à la suite d’un accident constitue une rupture radicale dans un parcours de vie.
Quelques chiffres
80% des bénéficiaires déclarent avoir repris confiance en eux
75% ont surmonté leurs appréhensions face aux déplacements quotidiens
90% des participants valides affirment que leur regard sur le handicap a changé
Le projet
Résultats et impacts
L’association Comme les Autres, compte aujourd’hui cinq antennes régionales en Île-de-France, Provence-Alpes Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne et Nouvelle Aquitaine, qui travaillent en réseau avec l’ambition de continuer d’essaimer pour accompagner une part croissante dès 2000 nouveaux blessés médullaires annuels français.
Elles apportent la démonstration concrète qu’une approche adaptée, soutenue par une mobilisation de ressources humaines, matérielles et financières efficace, permet d’ouvrir de nouveaux espaces et horizons de vie aux personnes en situation de handicap.
Pourquoi la mobilité sociale ?
» Ce projet a été pour moi un coup de cœur, entre autres parce qu’en tant que sportive, j’ai été sensible à l’utilisation de ce vecteur pour ouvrir le champ des possibles. Ici, l’activité sportive est le déclencheur du processus de reconstruction de la personne en situation de handicap : si elle est capable de sauter en parachute comme un valide, rien ne lui sera impossible dans la vie de tous les jours ! »
» Casser les barrières entre le monde des handicaps et celui des valides faire partie de nos objectifs. Dans les groupes mixtes tous les participants vivent une expérience transformatrice. Ils partagent le même quotidien, font les mêmes choses, surmontent ensemble les mêmes appréhensions pour trouver les moyens de se dépasser. Le regard qu’ils peuvent porter sur leurs « différences » s’en trouve profondément transformé. «
» J’ai été victime il y a trois ans d’un accident domestique qui m’a laissée tétraplégique. Après un an et demi d’hospitalisation, dès mon retour à la maison, j’ai contacté l’association qui m’a proposé de participer à une sortie en chiens de traîneau. J’appréhendais énormément, mais en fait tout s’est très bien passé grâce à l’écoute et à la bienveillance du groupe. Après cette longue période d’enfermement, ça a été mon premier moment de liberté et une grande bouffée d’oxygène. «