Depuis 2014, un groupe de jeunes du quartier Mistral à Grenoble est embarqué dans une belle aventure : la création d’un orchestre dont tous les musiciens sont des enfants
Le projet a démarré concrètement en octobre 2014 avec 14 enfants, le souci d’efficacité et les moyens disponibles contraignant à limiter le nombre de participants. Depuis lors, les jeunes musiciens apprennent à jouer ensemble et s’exercent à la pratique de l’instrument qu’ils ont choisi (guitare, batterie, piano, saxo, violon, chant…).
Quelques chiffres…
14 enfants de 8 à 14 ans dans l’Orchestre
5 intervenants musiciens professionnels
65K budget global du projet
Le projet
Résultats et impact
L’apprentissage est encadré par des musiciens professionnels. Parallèlement les enfants découvrent différents univers musicaux à travers des stages, des rencontres avec des musiciens français ou africains, et en assistant à des spectacles ou des concerts.
Dès la fin de la première année l’Orchestre a donné ses premières représentations. Le 21 juin 2016 il s’est produit à Grenoble l’occasion de la Fête de la musique. En 2017, l’ensemble musical compte bien jouer sa propre création au côté des jeunes musiciens Burkinabè, à Ouagadougou comme en Isère.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Sur les 14 enfants de l’orchestre – 10 filles et 4 garçons – 11 n’avaient aucune pratique instrumentale. Mais tous avaient une vraie motivation, une très grande envie d’apprendre à jouer de la musique. La grande originalité de la démarche d’apprentissage est qu’elle croise deux approches très différentes : les méthodes classiques basées sur la lecture, enseignées au conservatoire, et les méthodes africaines qui font appel à l’oralité et la corporalité. »
« J’écrivais des chansons, mais je ne connaissais pas la musique. J’ai aussi envie de voyage et d’aller à Ouagadougou jouer avec les enfants de l’école de musique La Dernière trompette. »
« On retrouve dans l’Orchestre des enfants tout ce qui fait la force du Prunier sauvage : la volonté de susciter la rencontre entre le monde de l’art, de la culture et les populations a priori les plus éloignées de cet univers. Cela se fait à travers des projets mêlant travail de fond et convivialité, proximité et ouverture sur le monde. Des projets qui participent au désenclavement du quartier et à l’épanouissement de ses habitants. »