À Grenoble, La Fabrique Opéra redonne à l’art lyrique son caractère populaire.
Verdi (La Traviata, Aïda, Nabucco), Offenbach (Les Contes d’Hoffmann), Bizet (Carmen), Mozart (Don Giovanni, La Flûte enchantée)… La programmation, classique, est digne des plus grands salles.
Quelques chiffres…
450 jeunes de 16-22 ans associés à la création
9300 spectateurs sur cinq représentations
4% des Français fréquents dans les salles d’art lyrique
Le projet
Résultats et impact
Chaque projet fédère autour de l’association des établissements d’enseignement et des partenaires publics et privés.
La Fondation Transdev a ainsi cofinancé en 2013-2014 la production des Contes d’Hoffmann. Processus de co-création, accessibilité des tarifs grâce à un modèle économique novateur, partenariats avec des associations solidaires permettant d’offrir des places à des personnes défavorisées ou en réinsertion… : tout mis en œuvre pour ouvrir les portes de l’opéra à de nouveaux publics. La Fabrique Opéra a essaimé dans d’autres villes en France dans le cadre d’une franchise associative.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« L’opéra est subventionné à 70 ou 80 % en France. Pourtant, le prix élevé des places reste pour beaucoup de gens un obstacle. Notre façon de travailler permet d’abaisser les coûts de production sans sacrifier la qualité artistique. Et ainsi, de proposer des places à un prix extrêmement raisonnables. Avec près de 10 000 spectateurs payants à chaque spectacle, la billetterie assure environ de 70 % de nos recettes. Mais nous avons quand même besoin de mécènes pour équilibrer nos comptes ! »