Jeunes ruraux, urbains, étudiants, lycéens, travailleurs ou chômeurs prennent la parole sur la ZEP, bulle d’expression libre et média participatif.
Depuis 2013, l’association organise avec de nombreux partenaires (collèges et lycées, associations de quartiers, associations d’éducation populaire, structures d’insertion, etc.) des ateliers d’écriture (texte, son, photo, vidéo) ouverts aux jeunes de tous les territoires, notamment des quartiers populaires, pour qu’ils se racontent, partagent leurs expériences et témoignent d’événements dont ils ont été témoins ou acteurs.
Quelques chiffres…
40 ateliers d’écriture dans 20 départements
1K jeunes participants pour l’ensemble des ateliers
60K€ budget global de l’association
Le projet
Résultats et impact
En 2015/2016, les journalistes de la ZEP ont animé près de quarante ateliers d’écriture en Île-de-France et d’autres régions – l’initiative se déploie actuellement dans une vingtaine de départements.
Les productions publiées sur le site de la ZEP sont relayées par des médias nationaux (Libération, France Inter et le Huffington post), ce qui est un facteur de motivation et de fierté pour les journalistes en herbe. Parallèlement, l’association est aujourd’hui présente dans une quinzaine d’établissements scolaires où elle aide leurs élèves à fabriquer leurs propres « médias jeunes ». Le soutien apporté par différents mécènes, dont la fondation Transdev, lui permet d’élargir encore son champ d’action, en ouvrant un troisième type d’ateliers réservés aux jeunes « décrocheurs scolaires ». La ZEP a été lauréat 2015 de La France s’engage et lauréat 2016 du Prix de l’Éducation aux médias des Assises internationales du journalisme.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Le projet est né d’une idée simple : les jeunes ont beaucoup de choses à raconter. Mais pour cela, il ne suffit pas d’aller leur tendre un micro. IL faut leur donner les moyens de prendre par eux-mêmes la parole. La ZEP propose une démarche innovante d’éducation aux médias par le « faire » qui associe écoute, bienveillance et exigence éditoriale. En mettant des mots sur les situations et les difficultés qu’ils rencontrent, les jeunes se font acteurs de leur expérience. »