L'Atelier Moino 91, dans l'Essonne, recycle le pain invendu en embauchant des personnes en parcours d’insertion.
Recycler le pain non consommé au lieu de le jeter, et pour cela, former des personnes en difficultés –chômeurs de longue durée, jeunes sans qualification, travailleurs handicapés, femmes isolées… – au métier de valoriste : c’est la belle idée de l’Atelier Moino 91.
Quelques chiffres…
4 emplois permanents créés par l’association
22 personnes accompagnées en 2015
156 tonnes de pain recyclés par an
Le projet
Résultats et impact
Une vingtaine de personnes ont été accueillies, formées et accompagnées dès la première année d’activité.
L’association collecte chaque mois 13 tonnes de pain qui donnent 12 tonnes de produits d’alimentation animale à la sortie de l’atelier. L’acquisition en novembre 2015 d’un véhicule utilitaire, financée avec le concours de la Fondation Transdev, lui permet d’accroître ses capacités de collecte et de livraison.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Notre projet se développe au point de croisement de l’économie, du social et de l’écologie. La valorisation des écarts de production est un secteur industriel en plein essor. Le recyclage du pain participe de cette économie circulaire tout en s’inscrivant au cœur de l’économie locale. Aujourd’hui l’objectif est d’augmenter nos capacités de production pour pouvoir répondre aux demandes de nos clients. »
« Avant de rejoindre l’atelier j’étais inscrite à Pôle Emploi, après une première expérience comme hôtesse de caisse. Etant mère célibataire avec un enfant, il est vital pour moi de travailler. Ici j’apprends un nouveau métier dans lequel je me sens vraiment utile à la société. L’association va m’aider à trouver autre chose derrière : pourquoi pas continuer dans les métiers de l’environnement ? »
« C’est une fierté pour moi de parrainer une initiative qui permet à des personnes en situation de rebondir vers un emploi stable ou une formation qualifiante. Dans le cadre de nos partenariats sur le territoire, les réseaux Transdev favorisent l’accès aux métiers du transport des hommes ou des femmes issus de chantiers d’insertion professionnelle. Le soutien apporté par la Fondation vient prolonger cette action de l’entreprise. »