Pour certains écoliers, la marche des premiers apprentissages est un peu trop haute. Les clubs Coup de Pouce Clé les aide à la franchir en découvrant le plaisir de lire.
Les clubs de lecture et d’écriture Coup de Pouce Clé sont ouverts aux enfants de 6 à 7 ans en risque d’échec scolaire et qui ne reçoivent pas, à la maison chaque soir, le soutien dont ils ont besoin pour réussir leurs apprentissages.
Quelques chiffres…
190 enfants accueillis
90% des enfants éviteront l’échec précoce en lecture
75% des enfants deviennent de bon lecteur
Le projet
Résultats et impact
La Fondation Transdev a contribué à financer la poursuite du fonctionnement de l’association.
Pendant l’année scolaire 2014-2015, le financement a servi à 38 clubs Coup de Pouce Clé dans des écoles de Lyon, Saint-Fons, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne. En moyenne nationale, depuis le lancement de l’opération Coup de Pouce en 1994, plus de 90 % des enfants repérés comme en risque d’échec sortent en fin d’année de la « zone dangereuse ».
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Les ateliers n’accueillent pas des enfants en échec scolaire – on n’est pas en échec à sept ans. Ils s’adressent à des élèves chez qui les enseignants ont identifié des fragilités en lecture écriture. Ceux qui sont dans le « ventre mou » de la classe : pas ceux en grande difficulté ni ceux qui n’ont pas besoin d’aide, mais les enfants qui ont juste besoin d’un coup de pouce après la classe pour décoller dans leurs apprentissages. C’est un dispositif pertinent qui a toute sa place dans nos écoles. »
« À chaque rentrée scolaire, c’est une nouvelle aventure qui démarre. Dès mars ou avril, sur dix enfants accompagnés, neuf seront déjà lecteurs et le dernier le deviendra avant la fin d’année. Celle-ci se conclura par une cérémonie de remise des diplômes pour valoriser à la fois le travail des enfants et l’implication des parents. Car le but n’est pas de stigmatiser les familles. Bien au contraire, tout est fait pour les associer. »
« Je travaille dans une entreprise où le mot mobilité est décliné sous toutes ses formes. Mais je vis aussi dans une société où l’ascenseur social fonctionne mal. Les clubs Coup de Pouce remettent en mouvement certains enfants qui risquaient de s’arrêter aux portes du collège. J’y trouve un écho de ma propre enfance : ma mère me disait de bien travailler en classe, mais elle n’a jamais ouvert l’un de mes cahiers. Aider les familles à jouer leur rôle au côté des enseignants me paraît un levier majeur pour la réussite des enfants. »