A la confluence des initiatives solidaires et de la promotion des mobilités douces, la Vélostation de Torcy anime en Seine-et-Marne tout un écosystème autour du vélo, dont le cœur est un chantier d'insertion sociale et professionnelle.
La Maison Intercommunale de l’Insertion et de l’Emploi (M2IE), basée à Torcy, a été créée en 2014 pour accompagner les habitants de la communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne éloignés du monde du travail dans une dynamique d’insertion sociale et professionnelle.
Quelques chiffres
29% de fréquentation des pistes cyclables en France en 2020 par rapport à 2019
50 salariés formés chaque année sur les deux chantiers d’insertion (mécanique vélo et espaces verts) de la M2IE
90% de sorties positives en mécanique vélo
Le projet
Résultats et impact
La Vélostation forme en permanence ses techniciens au certificat de qualification professionnelle (CQP), qui garantit leur employabilité, même si les intéressés n’ont pas tous le projet de poursuivre dans le secteur du cycle après leur passage en chantier d’insertion.
Ayant intégré des compétences aisément transférables dans des métiers administratifs, de la maintenance, de l’environnement et de la logistique, la grande majorité d’entre eux s’insèrent rapidement dans le monde du travail. La M2IE s’appuie sur son réseau de partenaires pour leur proposer les mises en relations pertinentes. Les principaux débouchés restent cependant les métiers de l’univers du vélo, lequel bénéficie depuis quelques années d’un véritable engouement. Dans ce contexte, la structure a poursuivi son développement, en renforçant son offre de services sur le vélo à assistance électrique afin de faire monter en compétences les techniciens, mais aussi en créant d’autres antennes en Seine-et-Marne, à l’instar de la Vélostation Campus ouverte sur le site de l’Université Gustave Eiffel à Champs-sur-Marne.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« La Fondation nous a permis d’opérer un saut important. Pour faire face aux besoins croissants, il nous fallait plus de moyens techniques, logistiques et humains. Grâce à la dotation financière, nous avons pu réaliser les investissements matériels indispensables, développé l’activité et étoffé l’équipe en recrutant, et donc accompagnant plus de personnes socialement fragilisées. »
« J’étais au chômage, à la recherche d’un emploi de cuisinière que je ne trouvais pas, dans une période difficile sur le plan personnel, quand la conseillère de Pôle Emploi m’a dirigée vers l’association. Au départ, cela a été très difficile pour moi, car je ne connaissais rien à la mécanique vélo. Mais j’ai appris sur le tas, et même si je n’en ai pas fait mon métier, j’ai repris confiance en mes capacités et pu rebondir en reprenant une formation puis du travail en cuisine ».