À Chalon-sur-Saône en Bourgogne, acteurs publics et entreprises se mobilisent pour ouvrir aux jeunes des quartiers sensibles un chemin porteur d'avenir.
Lancée en 2004 par la Mission locale du Chalonnais et Schneider Electric avec l’aide de l’État, l’initiative fédère les énergies de tous les acteurs –, pouvoirs publics, service public de l’emploi, acteurs économiques, tissu associatif de quartier –, dans le but de faciliter la rencontre entre les jeunes demandeurs et l’offre d’emplois durables à pourvoir localement.
Quelques chiffres…
44 jeunes bénéficiaires en 2013
79% de sorties positives (CDD-CDI-Formation)
3377 jeunes intégrés
Le projet
Résultats et impact
La Fondation Transdev a apporté en 2013 son soutien financier à ce dispositif qui est reconduit d’année en année.
Depuis le lancement du projet, une cinquantaine de jeunes ont été accompagnés chaque année. 60 % des bénéficiaires ont trouvé un emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois) ou une formation qualifiante à l’issue de leur parcours, les autres bénéficiant de la poursuite d’un accompagnement. L’initiative née à Chalon a rapidement essaimé dans d’autres villes en France et se déploie aujourd’hui dans une vingtaine de bassins d’emploi.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Les jeunes que nous accompagnons sont « prêts à l’emploi », dans le sens où ils ont déjà les qualifications requises pour entrer sur le marché du travail. Mais après avoir envoyé 50 lettres de candidatures ou plus sans résultat, ils ont fini par baisser les bras. Le dispositif les aide à se remobiliser et à se créer un réseau en nouant des contacts directs avec les entreprises de leur bassin d’emploi. »
« L’originalité du dispositif 100 Chances 100 Emplois tient à l’investissement des entreprises locales. Pour un jeune qui vient d’un quartier « sensible », rencontrer le directeur des ressources humaines d’une grande entreprise est une chance inespérée. Cet engagement des professionnels rend les choses très concrètes et donne confiance aux bénéficiaires. Les résultats positifs de l’opération depuis 2005 ont incité la Fondation à apporter sa pierre à l’édifice – d’autant que la STAC et la Mission locale ont noué de longue date des relations très suivies. »