Val'Trions accompagne chaque année jusqu’à 70 salariés en insertion, qui reprennent un rythme de vie et de travail pour ensuite trouver un emploi pérenne et/ou une formation qualifiante.
Leur activité ? Donner une seconde vie à des objets usagés ou d’occasion dans le département du Rhône. Une façon d’œuvrer pour un avenir plus durable en conjuguant retour à l’emploi et réemploi.

Quelques chiffres…
4 ressourceries dans l’Ouest lyonnais
44 emplois en insertion (2024)
Jusqu’à 70 personnes accompagnées chaque année
Le projet
Résultats et impact
L’effectif en insertion est passé de 36 à 44 salariés sous contrat — soit jusqu’à 70 personnes accompagnées dans l’année — après l’ouverture des nouvelles boutiques ressourceries. Tout en soutenant le développement de l’activité économique, l’arrivée du camion a permis d’offrir aux salariés un complément de formation, grâce à l’acquisition de nouvelles compétences : outre la conduite d’un véhicule, ils apprennent à réaliser des enlèvements d’objets à domicile et des déménagements chez les particuliers, avec toutes les qualités de relationnel et d’organisation que cela suppose. Le véhicule est également un outil pour aller à la rencontre des entreprises partenaires de l’association. La diversification des missions et la mobilité interne contribuent à multiplier les opportunités d’ouverture.

Pourquoi la mobilité sociale ?
« Val’Trions s’est affirmée comme l’acteur principal du réemploi au sein de la Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais. Notre activité en économie circulaire est inscrite dans le schéma de gestion des déchets du territoire. Nous sommes également le seul atelier chantier d’insertion présent sur le secteur, même si nous travaillons en lien avec d’autres structures actives dans la région et la métropole de Lyon. Notre savoir-faire est de plus en plus sollicité car la demande des habitants et des communes ne cesse de grandir. L’objectif est aujourd’hui de maîtriser notre croissance, de nous développer sans nous éparpiller. »
« J’ai travaillé dans le commerce avant de me retrouver au chômage. Ce sont des emplois qui demandent un sens du contact et de la patience, des qualités que j’avais perdues en étant en galère. J’ai pu les retrouver en travaillant à la ressourcerie. Les clients ne sont pas les mêmes que dans le commerce traditionnel. Ils sont plus avenants et moins exigeants. Et faire vivre la seconde main en aidant des gens dans le besoin, c’est un travail qui a vraiment du sens. J’ai bon espoir de pouvoir continuer dans cette voie après mon contrat d’insertion. »