"Bask" comme basket, "ool" comme school : le projet Baskool fait interagir sport et école pour mieux prévenir l’échec scolaire des enfants des quartiers prioritaire.
À Angers dans le Maine-et-Loire, le dispositif permet d’aller à la rencontre d’écoliers qui ont peu ou pas de pratique sportive et de coconstruire avec eux leur parcours éducatif.

Quelques chiffres…
285 élèves bénéficiaires
17 classes du CP au CM2 ont participé
Le projet
Résultats et impact
À l’issue d’une année d’initiation et d’entraînements, 285 écoliers issus des quartiers d’Angers ont participé le 25 mai 2024 au tournoi de printemps qui rassemblé près de 90 équipes venues de tout le département. Tous les partenaires de Baskool ont tiré un bilan très positif de ce dispositif qui a permis aux jeunes bénéficiaires de développer leur capacité à nouer des contacts sereins avec les autres, en dehors de leur quartier, mais aussi leur confiance en eux, leur ouverture d’esprit et leur condition physique. Les enseignants se sont servis du projet comme d’un levier pour amener les élèves à progresser dans différentes matières, comme les mathématiques, la géographie ou l’anglais, en créant des ponts entre les contenus scolaires et le basket. Ce travail pédagogique s’est également traduit par de meilleurs comportements en classes et une plus grande autonomie des élèves. Bien que le club soit désireux de pérenniser l’initiative, il se heurte à des difficultés pour trouver les financements nécessaires à une poursuite du projet dans les prochaines années.

Pourquoi la mobilité sociale ?
« Les valeurs du sport, avec au premier plan la loyauté, le respect, le contrôle et le dépassement de soi, peuvent jouer un rôle essentiel dans la construction de l’enfant. Encore faut-il intégrer cette contribution de la culture et de la pratique sportives dans le parcours éducatif, en lien avec les familles et les enseignants. C’est tout le sens de notre projet. »
« L’EAB est un club phare, avec un fort rayonnement sur le territoire angevin et plus largement au niveau départemental. J’ai été d’autant plus convaincu par son projet qu’il va à la rencontre d’une population de jeunes que nous connaissons bien, car ils vivent dans des quartiers que nous desservons tous les jours. On affirme souvent que le sport est une école de vie. L’EAB ne se contente pas de le dire, il en fait une belle démonstration. »