Accompagner vers l’emploi des personnes qui en sont éloignées, en valorisant des surplus de production maraîchère locale et en luttant contre le gaspillage alimentaire et la "malbouffe"...
C’est la martingale gagnante de Bocaloca, une conserverie de fruits et légumes créée à Troyes, dans l’Aube, par l’association Aurore Foyer Aubois.

Quelques chiffres…
250 salariés en insertion professionnelle en flux annuel au Foyer Aubois
20k bocaux de légumes produits en 2024 par Bocaloca
Le projet
Résultats et impact
Bocaloca entendait doubler son volume d’activité en 2025, pour atteindre 40 000 bocaux avec une production 100 % bio. Les services apportés par la conserverie permettent de mailler une large communauté d’acteurs locaux, dont des employeurs potentiels pour les salariés qui s’initient à différents métiers dans des secteurs porteurs. Depuis la création de recettes de cuisine jusqu’à la logistique, en passant par les techniques de transformation, la vente et la manutention, des compétences variées sont travaillées au cours des parcours d’insertion. Autant de facettes d’une expérience professionnelle qui aidera les personnes accompagnées à se reconstruire et s’armer en vue d’accéder à un emploi durable.

Pourquoi la mobilité sociale ?
« Les salariés de Bocaloca assurent eux-mêmes la livraison des conserves qu’ils produisent à partir des matières premières qu’ils ont été auparavant collecter auprès des maraîchers. Autant dire que la logistique devient cruciale avec le développement de la conserverie. Le camion frigorifique acquis avec l’aide de la Fondation Transdev était le maillon manquant de notre chaîne de transformation. Il nous permet d’envisager des partenariats avec de nouveaux acteurs, par exemple des entreprises locales du secteur agroalimentaire qui souhaiteraient réduire leur propre gaspillage de produits. »
« Je me suis retrouvé au chômage après des problèmes de santé, qui m’ont valu d’être reconnu comme travailleur handicapé. J’ai fait partie des premiers embauchés à Bocaloca, en décembre 2022. À la conserverie, je fais aussi bien de la mise en bocaux que de l’épluchage de légumes ou des livraisons. Cette polyvalence me va bien. Quand je me lève le matin et que je me dis « j’ai du travail, et des collègues avec qui je vais pouvoir parler », cela donne un but à ma journée. Je ne suis plus très loin de la retraite et en tant qu’ancien, j’apprécie aussi de transmettre ce que j’ai appris aux plus jeunes. »