Avec le soutien de la fondation Transdev, la Sauvegarde du Nord a organisé ses premières « 48 heures pour l'Emploi ». Objectif : réduire le fossé entre exclus et inclus du marché du travail.
Faire se rapprocher des mondes et des personnes, jouer la carte de la proximité et de la mise en confiance respective, opter pour les raccourcis et les circuits courts : tels sont les principes des rencontres « 48 h pour l’Emploi », qui se sont tenues pour la première fois, fin 2016, dans le département du Nord.
Quelques chiffres…
48 jeunes ou adultes accompagnés par 12 conseillers en insertion professionnelle
28 entreprises et centres de formation mobilisés sur 2 jours
24K€ budget global du projet
Le projet
Résultats et impact
Les 30 novembre et 1er décembre 2016, 48 volontaires – en majorité des jeunes décrocheurs scolaires ou sans qualification, des allocataires du RSA et des personnes en chômage de longue durée – ont été ainsi accueillis sur plusieurs sites à Valenciennes, Douai, Lens et dans la métropole lilloise.
La fondation Transdev a financé une partie des frais d’organisation de ces deux journées auxquelles ont participé 28 partenaires au total, des entreprises ou des centres de formation appartenant à des secteurs économiques très différents, avec souvent des propositions de postes à pourvoir.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Transdev et la Sauvegarde du Nord travaillent ensemble autour des problématiques d’insertion sur ce territoire qui connaît un niveau de chômage très élevé. Le projet répondait parfaitement aux objectifs de la Fondation. Connaissant le parcours de vie de certains participants, j’ai trouvé formidable qu’ils s’engagent activement dans une telle aventure ! »
« Les personnes que nous accompagnons n’ont qu’une idée abstraite et souvent négative du monde du travail. Les 48 h pour l’Emploi sont une façon de les reconnecter avec une réalité dont l’inactivité, le sentiment de disqualification et les difficultés de la vie les poussent à décrocher : les portes de l’entreprises s’entrouvrent et soudain, elles peuvent « s’y voir » ! »