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La mobilité sociale au cœur d’une journée d’échanges

Événement

Passé

18 juin 2019
Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis

Participer à l'événement

Mardi 18 juin, c’est sur la scène nationale du théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis (93) que s’est déroulée la rencontre « Solidaires ensemble », organisée par la fondation Transdev.
L’occasion de  fêter le chemin parcouru depuis la création en 2002 de l’organe philanthropique du groupe Transdev, tout en ouvrant de nouvelles voies pour l’action solidaire. Objectif pour les acteurs de cette journée exceptionnelle ? Explorer les moyens d’approfondir l’accompagnement apporté aux projets associatifs dans les territoires. Sous un beau soleil printanier, plus de 250 personnes venues de toute la France ont répondu à l’invitation de l’équipe de la fondation Transdev : dirigeants et salariés de l’entreprise – dont de nombreux parrains et correspondants de la fondation , représentants d’associations, mais aussi élus locaux, experts et grands témoins venus apporter leurs éclairages sur les problématiques de mobilité sociale.

La fondation Transdev, 300 projets soutenus depuis sa création

« C’est notre devoir de contribuer à une société plus inclusive, solidaire, qui ne laisse personne sur le bord de la route », rappelle en guise d’introduction Thierry Mallet, Président-Directeur général du groupe Transdev et Président de la Fondation. « Aujourd’hui, ce n’est pas la fête de la Fondation, mais celle des associations que nous accompagnons », souligne-t-il avant de laisser sa place à Stéphanie Bachelet, déléguée générale de la fondation.

Interrogée sur scène par Sylvia Amicone, journaliste pour LCI chargée d’animer les débats, Stéphanie Bachelet retrace l’histoire de la fondation,  ce « long chemin parcouru pour arriver à cette journée de reconnaissance ».

Fière, elle rappelle les 300 projets associatifs soutenus depuis sa création pour un montant total de 3 millions d’euros puis se félicite du nombre toujours croissant de salariés du groupe impliqués aux côtés de la fondation. « Avec cette journée, nous espérons faire émerger les idées de demain autour de la mobilité sociale », conclut-elle.  Le sujet est lancé, la table ronde peut commencer.

Les enjeux de la mobilité sociale sur les territoires

Qu’est-ce que la mobilité sociale ? Quel état des lieux en France et quelles solutions pour la garantir dans les territoires ? Pour en débattre, Louis Gallois, Président de la président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Jean-Paul Bailly, Président du réseau Les entreprises pour la Cité et Eric Lombard, Directeur Général du Groupe Caisse des Dépôts, répondent aux questions de Sylvia Amicone.

« La mobilité sociale c’est la capacité à bouger dans la hiérarchie sociale », résume Louis Gallois, avant de pointer « l’enkystement de la pauvreté et la panne de l’ascenseur social en France ». Pour Jean-Paul Bailly, également garant du Grand Débat National, « La mobilité n’est pas une fin en soi, ce qui l’est en revanche, c’est l’accessibilité à la culture, l’emploi et aux services publics… ».  De l’avis des trois intervenants, les solutions pour garantir la mobilité sociale passeront par « plus de moyens dans l’éducation dès le primaire » et la redynamisation des territoires par l’écoute des élus locaux, la réindustrialisation et le soutien aux acteurs de l’économie sociale et solidaire. La salle, apparemment convaincue par la pertinence des échanges, applaudit longuement les intervenants.

S’inspirer des projets qui font bouger les territoires

De retour après une courte pause café, le public s’installe à nouveau dans la grande salle pour découvrir deux actions de terrain soutenues par la fondation dans le champ de l’éducation. Sylvia Amicone reçoit Aude Lagarde, Maire de Drancy (93) et Chantal Dardelet, Directrice du pôle égalité des chances de l’Essec. Depuis 5 ans, la grande école de commerce a noué un partenariat de tutorat étudiant périscolaire à destination de plus de 4 000 collégiens et lycéens de la commune de Drancy en Seine-Saint-Denis. Une action qui, selon la Maire, porterait déjà ses fruits : « Ces dernières années, c’est 8 % de plus de réussite au bac dans notre ville ». Pour Chantal Dardelet, ce lien vertueux tissé permettrait également de casser les préjugés côté étudiant, « car un jour ces futurs dirigeants d’entreprises recevront les CV de ces jeunes de quartiers populaires ».

La deuxième initiative présentée s’adresse cette fois aux plus jeunes. « Mieux vaut prévenir que guérir » : c’est par ces mots qu’André Payerne, ancien industriel, résume l’action de Ma chance moi aussi. Cette association, qu’il a lancée en 2015 avec la thérapeute Catherine Dolto, propose un accompagnement éducatif et pédagogique aux enfants issus de familles en difficultés éducatives habitant les quartiers prioritaires. À ce jour, près de 200 enfants bénéficient déjà de ce dispositif qui s’étale sur 10 ans. L’association devrait bientôt être reconnue complément éducatif par l’UNICEF France. « Il est important de restaurer la confiance, la sécurité affective des enfants et valoriser plusieurs types d’intelligence », insiste Françoise Dolto avant de conclure : « L’éducation est le seul investissement qui soit toujours rentable. »

Faire remonter les préoccupations des acteurs de terrain

Synthèse des propos entendus depuis le début de la journée, le rapport d’étonnement d’Edouard Hénaut, Directeur Général France du groupe Transdev vient clore cette matinée d’échange. Au programme de l’après-midi, des ateliers dédiés aux 6 domaines d’action prioritaires de la fondation Transdev. 

Éducation, culture, santé, emploi, sport, médiation sociale, dans chaque atelier, acteurs associatifs, élus locaux, experts et parrains du groupe Transdev confrontent leurs expériences et points de vue pour partager des idées porteuses d’avenir. Quels leviers pour ouvrir les parcours de réussite en matière d’éducation ? L’accès à la culture, premier pas vers l’émancipation sociale ? Comment lever les freins psychologiques et sociaux à l’insertion professionnelle ? Voici un échantillon des questions auxquelles ont tenté de répondre les participants grâce à leurs expériences du terrain : exemples concrets de réussites auprès des bénéficiaires, partage des bonnes pratiques, expression d’inquiétudes liées aux « baisses d’aides publiques » et aux « difficultés pour évaluer l’impact social d’un projet », de nombreux sujets ont pu librement être abordés. Dans chaque salle, le public était également invité à échanger avec les intervenants. 




Valoriser l’engagement des collaborateurs

Pour clore cette journée, Stéphanie Bachelet, accompagnée d’Hervé Baron, DRH de Transdev France et Salima Saa, directrice commerciale des collectivités locales du groupe Transdev, convient tous les correspondants, parrains et marraines de la fondationn, présents à monter sur scène. « Je suis très fière de vous », lance Salima Saa à l’adresse des femmes et des hommes engagés au sein du groupe qui, sur l’ensemble du territoire, repèrent et accompagnent bénévolement les 300 projets associatifs aujourd’hui soutenus par la Fondation Transdev.

Découvrez en vidéo la journée dédiée de la mobilité sociale

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