A l’issue de l'événement du 18 juin 2019, Stéphanie Bachelet a fait le bilan de la journée de la fondation Transdev consacrée à la mobilité sociale.
La déléguée générale a souhaité rappeler le chemin parcouru pour la reconnaissance de la fondation au sein du groupe Transdev.
Quelles sont vos impressions après cette journée ?
« À l’issue de cette journée, j’étais très heureuse, fière et pleine d’émotion. J’ai le sentiment que les débats et les interventions du matin ont beaucoup intéressé le public. Lors des ateliers thématiques de l’après midi, il y avait de nombreux représentants associatifs, salariés Transdev et experts. Cette mixité des points de vue a permis des débats intenses et riches d’enseignements. La journée s’est terminée avec nos parrains et correspondants sur scène, cela a été un moment heureux pour tous. »
Vous parliez lors du discours d’introduction d’une journée qui marque la reconnaissance de la Fondation Transdev, pourquoi ?
En 2014, après une période d’incertitude liée aux évolutions du groupe Transdev, la fondation a été relancée avec une ambition : développer la culture de l’engagement et du mécénat auprès de 20 000 salariés en France qui n’avaient jamais entendu parler de fondation. Cette journée « Solidaires ensemble » marque cette reconnaissance, par un nombre important de collaborateurs. La fondation est considérée aujourd’hui comme un élément incontournable de la culture de l’entreprise.
Cette reconnaissance vient du nombre croissant de salariés engagés aux côtés de la fondation. Quel est leur rôle ?
Les salariés s’engagent de façon volontaire et bénévole auprès des associations. Ils représentent la fondation Transdev partout en France dans les territoires. Ce sont eux qui rencontrent en premier les porteurs de projet associatifs sur le terrain. C’est grâce à eux que les projets sont identifiés pour être analysés par l’équipe de la fondation. Une fois l’aide financière accordée, les parrains et correspondants s’impliquent et accompagnent dans la durée les associations dans la mise en œuvre de leurs initiatives et leur évaluation.
Qu’est-ce qui fait aujourd’hui la spécificité de la fondation Transdev?
Nous avons mené en 2016 un audit pour prendre en compte les réalités vécues dans les territoires, en particulier dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones rurales isolées. Cette démarche a permis à la fondation de redéployer son action sur le champ de la mobilité sociale, en prolongement des problématiques de mobilité portées par Transdev. Depuis, la fondation soutient des projets dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, de la culture, de la santé, du sport ou de la médiation sociale, qui contribuent à donner ou à redonner des perspectives d’avenir à des personnes fragilisées socialement. Ce qui est passionnant dans cette activité, c’est la relation étroite et pérenne que nous entretenons avec les associations. Cette proximité nous permet de mieux comprendre leurs enjeux avec une obsession : être à l’écoute des besoins ; faire réussir les projets ; apporter l’expertise dont les acteurs ont besoin ; aider à pérenniser ou à essaimer les initiatives à fort impact social.
Dans les ateliers de l’après-midi
De nombreuses associations ont exprimé leurs inquiétudes face aux baisses de financements publics aux associations
Pensez-vous qu’une fondation comme la vôtre doive se substituer aux pouvoirs publics dans les territoires ?
Nous n’avons pas vocation à nous substituer aux pouvoirs publics, mais bien à contribuer avec nos modestes moyens au bien vivre ensemble dans les territoires ! D’ailleurs, la loi Pacte, votée depuis peu, encourage les entreprises à aller plus loin que la seule performance économique en intégrant dans son objet la notion d’intérêt social. À la fondation Transdev, cette synergie avec les associations et les pouvoirs publics permet de suivre de manière très précise les projets soutenus et leur impact grâce à l’engagement sur le terrain des salariés.
Vos souhaits pour le futur de la Fondation Transdev ?
Au-delà de sa pérennité, c’est le développement de la fondation pour accompagner plus associations dans le cadre de projets pérennes parce que pour avoir des résultats durables, il faut investir sur le long terme. C’est ce type de projets que nous privilégions chaque fois que cela est possible. Et bien sûr, je souhaite également développer le mécénat de compétences, ce dispositif très attendu devrait bientôt voir le jour.