Dans la région de Pamiers en Ariège, trois associations se sont rapprochées pour développer une offre mutualisée d'insertion par l'économique.
Le projet mené dans le cadre d’un dispositif local d’accompagnement (DLA), est porté par trois associations solidement implantées dans le territoire. Sur la base d’un diagnostic du potentiel économique du territoire réalisé avec les collectivités locales, l’objectif consiste à développer des activités d’utilité sociale dans des secteurs pourvoyeurs d’emplois de proximité.
Quelques chiffres…
4 chantiers d’insertion impliqués dans le projet
5 emplois permanents d’encadrants et conseillers en insertion
22 postes supplémentaires pour les salariés en insertion
Le projet
Résultats et impact
La Fondation Transdev a contribué à financer l’aménagement d’un hangar de 400 m2 dans la zone d’activités de Pamiers.
La raison est pour y installer les lieux d’accueil et ateliers des associations, ainsi qu’une épicerie sociale et solidaire ouverte à la population. Les travaux réalisés par une quatrième association d’insertion, Bâti+, sont aujourd’hui achevés et l’épicerie a été inaugurée le 17 mars 2016.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« À côté de l’épicerie sociale, l’espace que nous avons aménagé va accueillir des formations, des événements, d’autres activités solidaires comme la réhabilitation de matériels informatiques destinés aux personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter du neuf. Ce sera un lieu ressource pour la population et pour nos partenaires, en même temps qu’une vitrine de l’insertion par l’activité économique. »
« Les associations partagent les mêmes valeurs et un même objectif : « remettre en selle » des personnes en voie d’exclusion, en les aidant à reprendre confiance en elles et en renouant avec le travail. Et leurs domaines d’activité sont très complémentaires. Leur logique de rapprochement avait une telle force qu’elles ont largement mobilisé les autres acteurs du territoire de ce projet. »
« Je travaille comme aide encadrant sur le chantier de l’épicerie sociale. C’est un contrat d’insertion renouvelable tous les 6 mois, sur 2 ans au maximum. Je n’avais aucune formation, pour moi, c’est une chance de trouver un métier que n’aurait eu avec une entreprise classique. Les recruteurs ne nous prennent pas forcément au sérieux quand on parle d’insertion. Pourtant, la plupart d’entre nous ont envie de s’en sortir. »