Aborder la mobilité comme un vecteur de réussite, et non un facteur d’exclusion pour les populations les plus fragiles : telle est la philosophie des plateformes de mobilité.
Lancée en 2014, la plateforme Bagneux-Antony est l’une des 18 structures ouvertes à ce jour en France par l’association Wimoov.
Quelques chiffres…
370+ personnes accompagnées en 2014
2 communes concernées
50% des bénéficiaires retrouvent un emploi
Le projet
Résultats et impact
La Fondation Transdev a contribué au démarrage de la plateforme de mobilité.
Elle a été déployée à Antony et sur le territoire de la communauté de communes des Hauts-de-Bièvres, puis à son sur Bagneux et la communauté de communes Sud-de-Seine. Un emploi de conseiller en mobilité a été créé en CDI. Plus de 370 personnes ont été accompagnées dès la première année.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Le bilan de compétences mobilité est la clé de l’accompagnement. Ce diagnostic initial est indispensable pour comprendre la situation individuelle de chaque bénéficiaire, identifier ses besoins et de proposer les solutions qui vont lui permettre d’être plus autonome dans ses déplacements. Bilans et formations sont assurés par le conseiller en mobilité dédié au territoire, recruté grâce au concours de la Fondation Transdev. »
« Quand je suis entré en contact avec la conseillère en mobilité, j’étais au RSA, sur le point d’être embauchée comme cantinière dans une école. Le problème est qu’il y avait plus d’une heure de trajet en RER, avec mes enfants à récupérer le soir. Une vraie galère ! La plateforme m’a aidée à financer l’achat d’une voiture d’occasion. Les déplacements sont devenus aujourd’hui beaucoup plus faciles pour moi. »
« Sur le point d’être recrutée par une entreprise, je suis venue me renseigner sur les aides au permis de conduire. J’ai découvert que le vélo pouvait être une solution, car le trajet entre mon domicile et mon travail n’est pas très long. Pour l’instant j’utilise les transports en commun, mais parallèlement, j’apprends à faire du vélo grâce à l’association. Je m’en achèterai un dès que possible : ce sera une solution moins coûteuse pour me délacer tous les jours. »