En Ile-de-France, l’association Essonne MobilitéS propose aux personnes en parcours d’insertion socio-professionnelle des solutions pour avancer dans leur projet de vie.
Dans l’Essonne comme dans d’autres régions rurales ou périurbaines, l’offre de mobilité existante reste éparpillée, incomplète et surtout, mal connue et peu lisible. Or, la capacité de se déplacer est une nécessité pour accéder à une formation ou à un emploi.
Quelques chiffres…
25 points d’accueil en Essonne pour les diagnostics de mobilité
180 permis de conduire pris en charge en 2017
23 salariés dont 5 en parcours d’insertion dans le garage solidaire
Le projet
Résultats et impact
Active depuis la fin de 2016, l’association Essonne MobilitéS propose notamment des diagnostics individuels de mobilité, de la location de véhicules (vélos, scooters ou voitures), des solutions de transport à la demande (trajets domicile-travail ou centre de formation, déplacements pour des entretiens d’embauche ou sociaux…), et des accompagnements au permis et à l’apprentissage de la conduite.
Elle gère également un garage solidaire situé sur le campus d’Orsay de l’Université Paris-Sud dont elle est partenaire. 2017 a vu le lancement d’offres d’accompagnement à la mobilité pour les entreprises, ainsi que l’ouverture d’un site internet qui permet d’accéder en ligne aux services proposés par la plateforme. La subvention de la Fondation Transdev a été dédiée à l’achat d’un véhicule utilitaire pour la logistique du service de location de deux-roues.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Un quart des personnes en insertion ne disposent d’aucun moyen pour se déplacer. Et la moitié renoncent aux sorties, loisirs en raison de difficultés de mobilité ! Des plateformes comme Essonne MobilitéS sont indispensables pour mailler les solutions existantes et en apporter de nouvelles là où il n’y a rien. »
« Bien que l’Ile-de-France fasse partie des régions bien dotées en transports publics, il reste beaucoup de « poches » où c’est problématique. Et le coût du permis de conduire est inabordable lorsqu’on est au chômage ou au RSA. Au-delà de l’accès à l’emploi, c’est toute la vie des personnes qui est impactée par ces freins à la mobilité qu’avec nos partenaires nous nous efforçons de lever. »