À Montpellier (34) les Ateliers Ville forment les futurs citoyens en affûtant leur regard sur leur environnement urbain.
La Fenêtre, centre d’art associatif qui promeut les arts appliqués et visuels depuis 2011, a lancé début 2018 ses Ateliers Ville : avec un double objectif : inciter des jeunes de 6 à 18 ans vivant dans la métropole de Montpellier ou ses environs à découvrir et questionner leur cadre de vie, tout en contribuant par là à transmettre une culture pluridisciplinaire, entre architecture et citoyenneté.
Quelques chiffres
6-18 ans public des Ateliers Ville
10 participants en moyenne par atelier
56K€ budget global du projet
Le projet
Résultats et impact
Après un premier Atelier Ville ouvert en octobre 2017 dans un Établissement d’aide par le travail (ESAT), l’année 2018 a été pour l’association une « saison pilote ». Une quinzaine d’expérimentations sous des formes, dans des durées et dans différents lieux ont permis de tester divers formats d’ateliers en vue de déployer plus largement ces actions.
Le bilan positif d’une action menée dans une école maternelle de Montpellier, en partenariat avec l’équipe enseignante, a conduit trois autres établissements scolaires à solliciter La Fenêtre pour des interventions au cours de l’année 2018-2019. Les modules proposés combinent ateliers (session de 2 à 3 h), stages (une dizaine d’heures en 4 ou 5 sessions) et « résidences » (une trentaine de sessions au cours d’une année). D’autres Ateliers Ville ont été réalisés en lien avec les expositions ARCHISculptures, en juin 2018 au Centre d’art La Fenêtre et La Ville imaginée en octobre 2018 avec la Maison Pour Tous François Villon du quartier Pergola-Petit Bard de Montpellier. À noter aussi l’opération K’estu kiff ? K’estu cach ?, un Brainstorm’ville organisé en octobre à la médiathèque de Castelnau-le-Lez pour la journée scolaire des Journées Nationales de l’Architecture. Toujours au mois d’octobre, dans le cadre de l’Architecture en Fête, des ateliers parents-enfants ont été accueillis pendant trois jours à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. L’aide de la Fondation a contribué à couvrir les dépenses d’investissement en matériel et la rémunération des intervenants durant cette période de démarrage.
Pourquoi la mobilité sociale ?
« Sans la fondation Transdev, ce projet n’aurait pas vu le jour. Nous nous sommes sentis accueillis, écoutés, accompagnés dans notre démarche, portés par une volonté d’aller avec nous au bout de notre projet. C’est également grâce à la Fondation que le réseau de transports publics de Montpellier (TaM) s’est mobilisé pour nous aider à réussir le Brainstorm’ville de Castelnau. Plusieurs cars ont acheminé gracieusement des enfants de quartiers défavorisés afin qu’ils puissent participer à l’événement. »
« Ce projet entre en résonance avec notre métier. Décloisonner, c’est aussi ce que font chaque jour les transports collectifs dans l’espace urbain. Sortir de son quartier, explorer d’autres lieux, rencontrer d’autres populations qui partagent la même ville : pour comprendre son environnement et en devenir acteur, il faut commencer par le découvrir ! »