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Le tennis : école de citoyenneté

Sport

Terminé

Dans le cadre de la journée Ma cité a la balle, 225 écoliers du sud de Grenoble ont joué au tennis avec fair-play

Le projet Ma cité a la balle, renouvelé chaque année depuis huit ans, vise à ouvrir à tous les enfants l’accès au tennis, en développant à la fois la mixité sociale et la parité filles-garçons.

Quelques chiffres…

225 élèves

10 classes issues de 5 écoles

8,2K budget global du projet

Le projet

Pourquoi ?

La pratique du tennis, au-delà de sa dimension sportive, est un vecteur de mieux-être, de réalisation de soi, mais aussi d’intégration sociale, de partage de valeurs citoyennes et d’apprentissage du vivre-ensemble.

Comment ?

Le partenariat entre le Comité départemental de tennis de l’Isère et les écoles du quartier Villeneuve à Grenoble constitue la pierre angulaire du projet éducatif et sportif qui s’adresse aux enfants de cette zone urbaine sensible.

Quel dispositif ?

Tout en accompagnant les jeunes vers une pratique sportive grâce à des séances d’initiation au tennis organisées avec les club de tennis de Villeneuve et les écoles concernées, éducateurs sportifs et enseignants travaillent avec les élèves sur le thème du « fair-play ». Les enfants deviennent ainsi acteurs d’une démarche qui répond à un besoin de création de lien social.

Résultats et impact

Les élèves de 10 classes appartenant à 5 écoles élémentaires ont participé en cours d’année à un cycle d’apprentissage du tennis composé de 7 séances d’initiation.

Parallèlement à la pratique sur le terrain, chaque classe a élaboré sa propre « charte du fair-play ». Le 21 juin, les 225 enfants se sont retrouvés sur le stade de la Ligue de Dauphiné-Savoie de tennis à Seyssins, pour une journée à la fois festive, sportive – des équipes mixtes se sont rencontrées dans des ateliers/matches de tennis  –  et citoyenne – l’ensemble des chartes du fair-play élaborées par les élèves a été exposé et partagé par la communauté. La subvention de la Fondation Transdev a permis de financer l’achat du matériel pédagogique et de rémunérer les intervenants tennis.

Pourquoi la mobilité sociale ?

Serge Gotto, Chargé de mission solidaire et sociale, Comité départemental de tennis de l’Isère

« Les élèves de chaque classe se sont fortement investis avec leurs enseignants dans la réflexion sur le fair-play, fil rouge du projet. Ils ont travaillé sur l’origine du mot, sur son sens, mais aussi sur la déclinaison de cette valeur sportive dans la vie de tous les jours. La charte est le fruit de cette réflexion qui développe l’esprit d’ouverture et celui du respect d’autrui. »

Evelyne Déportes, Directrice de l’école Les Trembles à Grenoble

« Toutes les écoles du réseau d’éducation prioritaire participent à cette initiative. Dans un quartier comme le nôtre, enfants et familles sont pour la plupart très éloignés de la pratique du tennis. Ils voient celui-ci comme un « sport de bourgeois », qui n’est pas fait pour eux. Tout en changeant l’image de ce sport, le projet véhicule des valeurs pas toujours très présentes au quotidien dans les cités. »

Laurence Barray, Chargé de communication, Semitag Grenoble

« Le sport comme vecteur de lien social : le concept a fait ses preuves. Il prend ici d’autant plus de sens que l’initiative Ma cité a la balle s’inscrit dans un bouquet d’actions sociales et solidaires développé par le Comité départemental de tennis de l’Isère. On peut citer par exemple « Tennis dans la ville », co-organisé avec le centre social de l’Isle d’Abeau, « Trophée Isère adap’tennis », qui s’adresse aux sportifs handicapés, ou encore « Sport-Santé », proposé à des personnes retraitées et souffrant d’une pathologie. »

Pour aller plus loin…

Comité Départemental de Tennis de l’Isère

91 bis rue du Général Mangin

38100, Grenoble

comite.isere@fft.fr